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la science de l’homéopathie – page 57

LA FORCE VITALE
FACE A LA SCIENCE MODERNE
Si nous nous sommes intéressés, jusqu’à présent, au
mécanisme de défense, nous n’en avons pas fourni pour autant
de définition précise. Quel est-il et comme’nt peut-il être
perçu? Quelles sont les qualités susceptibles de définir ses
différentes fonctions?
Dans les exemples que nous avons choisis précédemment
nous avons vu que l’action du mécanisme de défense ne
saurait se limiter à des processus purement physiologiques:
système immunitaire, réticulo-endothélial, endocrinien, et
système nerveux sympathique et parasympathique. Ceux-ci
représentent bien entendu des fonctions importantes du méca-
nisme de défense sur le plan physique, mais il ne faut pas
croire que son action se limite à ce plan car le mécanisme de
défense agit également sur les plans émotionnel et mental de
façon systématique et ordonnée. Il fonctionne comme une
totalité, cherchant toujours à préserver l’organisme de la
meilleure manière possible, compte tenu des circonstances. Sa
fonction est de défendre autant qu’il le peut les régions
spirituelles les plus profondes de l’être – considéré en tant
que totalité intégrée – contre la progression des déséquilibres
et de la maladie.
Qu’est-ce que le mécanisme de défense? C’est une ques-
tion sur laquelle philosophes et thérapeutes se sont penchés
depuis la nuit des temps. Il y a quelques siècles, la conception
« vitaliste» postula la présence d’une force (ou principe)
vitale possédant l’intelligence et le pouvoir de gouverner les
milliers de processus qui entrent en jeu aussi bien chez
l’homme bien portant que chez le malade. Selon cette théorie,
1 organisme humain étant plus que la somme de ses compo-
sants, il était clair qu’une force ou qu’un principe pénétrait