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la science de l’homéopathie – page 50

défense (nous aurons l’occasion d’y revenir au cours des
chapitres suivants). Si le mécanisme de défense est faible, le
centre de gravité des symptômes aura tendance à se situer au
niveau mental ou émotionnelle plus profond. S’il est fort, les
symptômes se concentreront sur les organes physiques les
moins vitaux.

2. l’intensité du stimulus morbide. Si le stress imposé au
système est très violent, même le mécanisme de défense le plus
puissant ne peut préserver son équilibre en totalité; s’il est
léger (un rhume par exemple), même un organisme relative-
ment faible pourra le maîtriser assez facilement.

3. le degré d’interférence des traitements dans la mesure
où ils ne sont pas capables de renforcer le mécanisme de
défense dans sa totalité. Si le corps établit une défense à un
niveau particulier, les symptômes auront tendance à demeu-
rer stables à ce niveau. Lorsqu’on a recours à un traitement
allopathique pour soulager une douleur ou de l’anxiété, le
point de défense est déplacé et le mécanisme de défense doit
créer une nouvelle protection pour préserver l’organisme.
Celle-ci se situe inévitablement à un niveau plus profond,
c’est-à-dire plus vital pour l’organisme, puisqu’il va de soi que
l’équilibre original était le meilleur possible qu’avait pu créer
le mécanisme de défense. La plupart des thérapeutiques, dans
la mesure où elles se concentrent sur des symptômes spécifi-
ques en ignorant l’individu dans sa totalité, affaiblissent le
mécanisme de défense et conduisent dans certains cas à une
détérioration profonde de la santé.

L’ensemble de ces facteurs ont une action à la fois sur le
meilleur niveau de défense de l’organisme qui soit possible à
un moment donné, et sur la direction du déplacement du
centre de gravité lorsqu’il y a altération de la santé de
l’individu. Si la santé se dégrade par accumulation de ces trois
facteurs, le centre de gravité peut prendre deux directions:
soit se déplacer de façon linéaire dans un même plan n’entraî-
nant que de minimes changements sur d’autres; soit au
contraire, les symptômes peuvent sauter de la périphérie vers
le centre.

Dans le premier cas, les symptômes peuvent se déplacer
sur le plan physique à un niveau plus profond tandis que le
mécanisme de défense sera suffisamment sain pour préserver
le niveau mental et émotionnel. Le centre de gravité prendra
la seconde direction si le mécanisme de défense est faible, si
l’agression a été brutale ou si l’on a eu recours à une
thérapeutique suppressive très puissante. En règle générale, la