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la science de l’homéopathie – page 49

region particulière de l’organisme. Celle-ci est influencée de
manière positive ou négative selon la nature de l’émotion
correspondante. L’homme délaissé par la femme qu’il aime
peut présenter des troubles cardiaques; face à des difficultés
d’ordre professionnel, un autre aura un ulcère à l’estomac. La
fonction d’un organe ou d’un système peut donc être influen-
cée de façon positive ou négative par la pensée ou par
l’émotion qui lui correspond.
Bien que ces notions soient classiques pour tout généra-
liste, nous avons choisi deux exemples pour illustrer l’interac-
tion des niveaux de correspondance au sein de l’organisme.
CAS 1 : Une femme ayant reçu une éducation très rigide
considérait tout ce qui avait trait à la sexualité comme une
abomination. Elle en arriva progressivement à se plaindre
d’une hyper-pilosité (poitrine-ventre-dos) en même temps que
d’une chute abondante de cheveux allant jusqu’à lui faire
craindre une calvitie prochaine. Ses règles, apparues tardive-
ment, étaient irrégulières et douloureuses. Une’ fois mariée,
elle se mit à éprouver de violents maux de tête, un sentiment
d’insatisfaction dans son mariage et une aversion des rapports
sexuels. Nous voyons ici que le mécanisme de défense main-
tient, à l’origine, un certain équilibre limitant les symptômes
au niveau endocrinien. Le stress supplémentaire, résultant
peut-être de son mariage, a par la suite raison de cette
protection et rétablit les symptômes à un niveau plus profond
et plus douloureux.
CAS II : Une femme ayant également reçu une éducation
rigide perd, elle aussi, ses cheveux. A l’âge de 22 ans, elle
tombe amoureuse et se marie. A l’opposé de l’exemple précé-
dent la relation affective est très satisfaisante. Dès ce moment,
la chute des cheveux est endiguée; sa chevelure reste néan-
moins inférieure à la normale ne gagnant ni en épaisseur ni en
volume. On voit dans ce cas que le même degré d’inhibition
sur le plan psychique a produit un déséquilibre endocrinien
semblable mais qu’une stimulation émotionnelle positive s’est
montrée capable de renforcer suffisamment le mécanisme de
défense pour rétablir un nouvel équilibre. C’est l’exemple d’un
cas où face à un équilibre maintenant acceptable le médecin se
doit de ne pas intervenir.
Ces deux exemples nous montrent que le mécanisme de
défense s’efforce toujours de créer un mur défensif au niveau le
plus périphérique possible lequel se manifeste sous forme de
signes et de symptômes. Trois facteurs déterminent ou pertur-
bent le centre de gravité du déséquilibre:
1. la force ou la faiblesse héréditaire du mécanisme de