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la science de l’homéopathie – page 45

L’ÊTRE HUMAIN
EN TANT QUE TOTALITÉ INTÉGRÉE
Nous avons tenté de décrire, dans le chapitre 2, les trois
niveaux d’existence de l’être humain en fonction de leur
importance hiérarchique. Nous allons maint~nant approfon-
dir ces notions afin de mettre en évidence l’interaction
existant entre ces différents niveaux; l’organisme fonction-
nant toujours comme un tout. Le lecteur attentif s’est sans
doute déjà interrogé sur l’interaction de ces niveaux à leur
point de jonction. Est-il vrai, par exemple, que le manque de
mémoire (plan mental) soit plus sérieux qu’un état dépressif
(plan émotionnel)? Que l’instabilité soit plus grave qu’une
blessure au cerveau (plan physique) ? Que penser des patients
dont les symptômes paraissent fluctuer d’un niveau à un
autre? Des cas de ce genre trahissent-ils une imprécision dans
la hiérarchie telle que nous l’avons présentée précédemment
ou existe-t-il un chevauchement des niveaux à leur point de
jonction?
C’est par souci de simplicité que nous avons, jusqu’à
présent, présenté cette hiérarchie comme uni-dimensionnelle
et linéaire (ou bi-dimensionnelle si l’on tient compte de la
notion de couches centrales et périphériques). Dans la réalité,
la relation entre les différents niveaux est beaucoup plus
complexe. La figure 3 illustre une construction tri-dimension-
nelle des différents niveaux sous forme d’enveloppes ou de
« gaines» concentriques. Le plus central est, évidemment, le
plan mental/spirituel, tandis que le plus périphérique corres-
pond au plan physique. Chacune de ces enveloppes se subdi-
vise à son tour selon un ordre hiérarchique. Sur le plan
physique, une étude approfondie nous amènerait à considérer,
en ordre décroissant d’importance: les systèmes d’organes;
les organes eux-mêmes, les tissus, la hiérarchie des cellules au