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la science de l’homéopathie – page 36

tôt ou tard confrontée. Guerre, violence, terrorisme urbain,
génocide, oppression raciale sont autant d’exemples de désé-
quilibres émotionnels tant au niveau individuel que commu-
nautaire.
Il n’est peut-être pas exagéré de parler de faillite presque
totale de nos systèmes d’éducation, vu leur incapacité à
donner aux jeunes une formation sur le plan émotionnel.
L’éducation se concentre presque exclusivement sur la culture
intellectuelle et sur la culture physique. Tout individu doté
d’une nature artistique ou poétique se trouve dévalorisé face a
la société. La source principale d’éducation émotionnelle est
devenue la télévision. S’ils étaient mieux formés sur ce plan,
plus mûrs et équilibrés, les individus seraient probablement
moins facilement contaminés par les épidémies modernes
d’insécurité, de violence, de peur et d’angoisse.
RÉSUMÉ DE LA SECTION
CONSACRÉE AU PLAN ÉMOTIONNEL
1. Dans l’ordre d’importance, le plan émotionnel succède
au plan mental. Plus un individu est la proie de sentiments
négatifs tels que l’envie, la jalousie, l’angoisse, le fanatisme et
la tristesse, plus il est malade sur ce plan. S’il parvient à se
libérer de telles « passions », alors il pourra être sain sur ce
plan.
2. C’est sur le plan émotionnel que se manifestent
l’anxiété, l’angoisse, l’irritabilité, les peurs et les phobies, ainsi
que la dépression si courante à notre époque. Nos systèmes
éducatif et politique n’ont jamais favorisé de manière systé-
matique le plan émotionnel généralement faible, sous-déve-
loppé et par conséquent vulnérable.
3. Ce plan présente lui aussi une hiérarchie de symptômes
très utile pour mesurer les progrès réalisés durant la thérapie.
Le plan physique
Le niveau physique est la « partie» de l’organisme
humain sur laquelle la médecine s’est traditionnellement
concentrée. Elle l’a étudiée en profondeur à travers des
disciplines comme l’anatomie, la physiologie, la pathologie, la
biochimie, la biologie moléculaire, etc. Il est cependant un
point dont la plupart des médecins ne paraissent pas avoir
conscience: la hiérarchie d’importance existant entre les