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la science de l’homéopathie – page 22

En analysant les raisons majeures responsables de cette
dégradation, nous voyons que la pollution, au sens le plus
large du terme – violation des lois de la Nature – détériore
l’environnement, et par voie de conséquence, augmente le
stress imposé à l’homme tandis qu’il réduit sa capacité à
fonctionner normalement. Simultanément, l’homme perd peu
à peu la faculté de percevoir les Lois de la Nature et de .s’y
ajuster.
Tant sur le plan collectif qu’individuel, les êtres humains
affectent l’environnement comme celui-ci les affecte. Plus ils
méprisent les lois de la Nature et plus leur adaptation au
milieu environnant requiert de conscience et d’énergie. Face
aux agressions extérieures, un individu dispose en fait d’une
grande variété de réponses possibles. Certains peuvent, avec
un effort minimum, maintenir leur organisme dans un état
d’équilibre relatif et se trouver à l’abri de désordres internes
ou externes. La plupart, pourtant, ne le peuvent pas et
connaissent ces états de déséquilibre plus ou moins grands
que nous nommons « maladie », au sens le plus large du
terme. Ces désordres se manifestent de façon spécifique chez
chacun, mais chez tous il s’agit essentiellement d’un déséquili-
bre de la capacité à affronter des perturbations qu’elles soient
d’origine interne ou externe. Dans la mesure où l’on consi-
dère l’individu comme une totalité, il est clair que ces désor-
dres ne se manifestent pas seulement sur le plan physn, ue de
l’existence, ainsi que le présuppose la pratique allopathique
moderne, et qu’ils perturbent, à des degrés divers, l’être tout
entier à tous ses niveaux d’existence.
Affirmer que tous les individus ont une sensibilité diffé-
rente aux influences extérieures est un lieu commun. Certains
maintiennent tout au long de leur vie un niveau créatif élevé
malgré un nombre minimum d’heures de sommeil, un régime
alimentaire désordonné, d’énormes responsabilités profes-
sionnelles, des pressions familiales, etc. D’autres, en revanche,
sont submergés par le moindre stress, exigent un grand
nombre d’heures de repos, souffrent de toute sorte de symptô-
mes au moindre écart alimentaire. Les uns ne sont sensibles ni
au froid, ni au chaud; d’autres le sont au point de pouvoir
prédire les changements atmosphériques. Comment expliquer
ces différences? Depuis des siècles, cette question fondamen-
tale a divisé la pensée médicale occidentale.
D’un côté, la tradition rationaliste, qui est à l’origine de la
médecine moderne, s’est concentrée sur les facteurs objectifs
menant à la maladie dans l’espoir que la compréhension de la
cause permettrait une intervention curative. Cette approche