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la science de l’homéopathie – page 17

REFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNOTÉES DE L’INTRODUCTION
(1) Janssens, Paul A., Paleopathology (Londres, John Baker, 1970),
p.150.
Etude des maladies chroniques à l’époque préhistorique. Les examens
de réduction de fracture, de métastase dans les squelettes, de vestiges de
momies, etc. révèlent que les mécanismes de défense et de réparation se
sont peu modifiés au fil des temps. Il parait logique de supposer que
l’évolution aurait renforcé les mécanismes protecteurs mais la réalité
prouve qu’il n’en est rien.
Les défenses dont nous disposons actuellement sont dues à des moyens
extérieurs plus qu’à une immunité interne.
(2) Henschen, Folke, The History of Diseases (Londres, Longmans,
Green, 1966).
Etude détaillée et richement documentée de la présence de diverses
maladies au cours de l’Histotre. Ainsi, on découvrit des traces de tuberculose
dans des ossements datant de 5000 avant J.-C. Des maladies infectieuses
telles la gonorrhée, la malaria et la lèpre existaient déjà plusieurs milliers
d’années avant J.-C. La syphilis fit son apparition en Amérique du Nord vers
13000 avant J.-C. et se répandit en Europe au retour de l’expédition de
Christophe Colomb. Le cancer quant à lui existe depuis des temps reculés
dans le monde entier. Cet ouvrage inclut également un tableau comparatif
de la mortalité due aux principales maladies en Scandinavie, de 1911 à
1961 ; on remarque une régression spectaculaire des maladies infectieuses
ainsi qu’un accroissement tout aussi spectaculaire des maladies cardia-
vasculaires et du cancer (p. 31).
(3) Gordon, Benjamin L., Medecine Throughout Antiquity(Philadelphie,
F. A. Davis Co., 1949).
L’homme primitif souffrait déjà d’épilepsie, de désordres mentaux et
d’ arthri te.
(4) Raven, Ronald W., ed., Cancer, Vol. 1 (Londres, Butterworth & Co.,
1957).
Etude du cancer depuis 3000 avant J.-C. dans Edwin Smith Surgical
Papyrus.
(5) Himwich, Biochemistry, Schizophrenies and Affective Illness (New
York, Williams & Wilkins, 1970), p. 153. La schizophrénie est l’une des plus
anciennes maladies affectant la race humaine. Excellente description,
différenciant cette affection des autres désordres mentaux dès 3000 avant
J.-C. Décrite pour la première fois dans l’Ayura Veda indien.
(6) Lillienfeld & Gifford, éd., Chronic Disease and Public Health (Balti-
more, Johns Hopkins Press, 1966). Excellente étude de la modification des
taux d’incidence et de mortalité des principales maladies chroniques, en
particulier par rapport aux taux des maladies infectieuses. On considère
couramment que l’augmentation des taux de maladies chroniques n’est
qu’apparente et due au succès des antibiotiques sur les maladies infectieu-
ses. Les taux des dix principales causes de décès aux Etats-Unis en 1900 et
1960 démontrent toutefois clairement que cette augmentation n’a rien de
relative mais est bel et bien absolue (p. 8). Cette augmentation n’est pas
imputable à un vieillissement relatif de la population comme on le croit trop
Souvent. Ainsi, les taux de mortalité des maladies cardiaques et du cancer
ont augmenté de près de 25 % – en chiffres absolus – de 1900 à 1960; le
vieillissement de la population ne justifierait qu’un accroissement de.12 %.